Programme de janvier à la librairie
Exposition Chopeur d'images
© Vincent Balaÿ
du 2 au 31 janvier 2014
Vernissage vendredi 10 janvier
à partir de 18 h - entrée libre
Vincent Balaÿ, issu des Beaux-Arts de Saint-Étienne, a une production insérée dans de nombreuses formes artistiques. Après une quarantaine d’années consacrées à son métier de professeur d’arts plastiques, il a peu à peu orienté son œuvre personnelle vers un travail photographique revisité par sa sensibilité de peintre. Il réside à Saint-Montan.
Sa démarche nous montre “la trace multiforme “ que nous laisse notre mémoire au quotidien. Le papier photographique comme support, allié à l’outil numérique, Vincent nous ouvre toutes sortes de possible par le plus anodin des regards. La lumière, la forme, la texture, liées aux champs du réel, invitent notre mémoire à résonner. De ces trois éléments nous gardons les poussières sensibles qui fabriquent notre image. Ces papiers ne sont plus de simples photos mais deviennent de véritables tableaux poétiques qui explorent les champs du possible, traces de souvenirs inconscients, où tout se combine pour créer une image qui nous échappe.
Par son travail il est devenu “Chopeur d’images” © Vincent Balaÿ. Vincent a toujours montré sa production plastique localement et dans l’hexagone... En Mai 2008 il exposait ces “Éphémérides” chez André Zaradzki “ Le chant de la terre”. Il a travaillé sur des textes d’Andrée Chedid et “Palomar” d’Italo Calvino.
Exposition Chopeur d'images © Vincent Balaÿ
Vendredi 17 janvier à 20h30
soirée musicale avec le DUO BØCAL UP
entrée par libre participation au chapeau
Derrière une voix, une clarinette basse et les sons d'une machine à boucle se cache le duo Bøcal up.
Leur répertoire d'une vingtaine de compositions se revendique de la chanson poétique et de la chanson engagée, du jazz et du rock, de l'électro et des musiques traditionnelles, sans vraiment être rien de cela.
Bøcal up propose un univers sans appartenance, sincère et engagé, et la cinquantaine de concerts joués depuis deux ans a montré que tous les publics, de 5 à 81 ans, y trouvent leur compte.
Mercredi 29 janvier à 20 h "La littérature engagée" en partenariat avec ATTAC Gard Rhodanien
entrée libre
Rencontres « littérature engagée »
ATTAC Gard rhodanien avec la librairie « Le chant de la terre » de Pont Saint Esprit, propose une série de rencontres « littérature engagée », à tous ceux qui souhaitent échanger sur le « monde tel qu’il va. » Offrir à chacun la possibilité de croiser des points de vue, d’ouvrir et d’enrichir une réflexion commune pour reconstruire et régénérer une pensée politique dans l’impasse.
Car nous croyons que cette impulsion nouvelle viendra de la base et de la profondeur de notre pays.
Jean Claude Michéa
Nous avons choisi d’ouvrir cette première rencontre avec le dernier essai de Jean Claude Michéa : « Les mystères de la gauche ». Michéa est un philosophe dont la réflexion est très écoutée et comme philosophe il a cette distance et ce temps nécessaire pour l’analyse et la compréhension de notre monde.
Dans cet essai il pose crûment la question de savoir ce que « signifie aujourd’hui ce vieux clivage droite- gauche ? » … « Il me semble que c’est avant tout le refus de remettre cette question en chantier – et de tirer ainsi les leçons de l’histoire de notre temps – qui explique en grande partie l’impasse dramatique dans laquelle se trouvent à présent tous ceux qui se reconnaissent encore dans le projet d’une société à la fois libre, égalitaire et conviviale. »
Vendredi 31 janvier à 20h30 - Soirée lecture théâtralisée avec l'Atelier-Théâtre de Bollène
Claudine Kimmerlé et Marcel Moratal
lisent "Marécages" un texte de Marcel Moratal
entrée par libre participation au chapeau
L'auteur
Né à Fès en 1954, Marcel Moratal quitte le Maroc très jeune avec ses parents. La famille s'installe d'abord dans le Nord de la France durant cinq ans puis ensuite dans le sud où il y passera presque toute son enfance et son adolescence.
Après dix années en tant qu'ouvrier dans le bâtiment il monte à Paris suivre des études cinématographiques et commence à écrire pour le théâtre. Six pièces verront le jour, presque toutes montées par lui-même à Paris, au Festival d'Avignon et autres villes de province. L'une d'entre elles sera mise en ondes sur France-Culture et la Radio Suisse Romande.
Installé aujourd'hui dans les Baronnies provençales il fonde et dirige depuis 1992 dans la maison familiale un petit théâtre rural et « résistant », Le Canard en Bois. Il anime d'autre part des ateliers d'écritures
Marcel Moratal a publié deux textes de théâtres : " Petit et Petit b " et " Est-ce que répandre du bleu c'est faire la mer ? "au Éditions de L'Harmattan. Deux textes dans le cadre d'un collectif d'auteurs de théâtre ( EAT * ) un sur la Méditerranée et un second sur Marilyn Monroe au Éditions Les Cahiers de L'Egaré. Un texte pour jeune public "Minus " aux Éditions du Lampion. * EAT : Les Écrivains Associés du Théâtre
"Marécages"
Un vieux couple se déchire après le départ du fils pour New-York.
Ce fils ( dont on ne prononce jamais le prénom ) sera omniprésent, une balle qu'on se renvoie et qui, par l'évocation qu'en font l'un et l'autre personnage symbolisera toutes les frustrations, les non-dits, les griefs accumulés de part et d'autre durant toute une vie et qui vont peu à peu s'extraire des " marécages " dans lesquels le couple patauge.
Ce qu'en dit la critique :
"...Marcel Moratal veut nous faire entrer très vite dans une cérémonie dérisoire : après le départ pour New York de leur rejeton unique qui y terminera ses études d'architecte, dans la tour d'une cité bien de chez nous, le couple parental, des " p'tits vieux " vont avoir tout loisir de récapituler leurs mesquineries réciproques, de démontrer leur somptueuse incompréhension. Ils tricotent le tout avec des réminiscences respectables, presque innocentes, immédiatement gommées par une nouvelle râlerie du père ou des réflexions anodines, laborieusement pétries d'intentions louables de la mère..." Marie Ordinis pour Théâtre et Toiles.
..." Le texte de cruelle ironie - chant ultime du désespoir - de mots justes et forts, bouscule, atteint l'intime de chacun : nous sommes tous un jour ou l'autre en plein " Marécages "... Noire, la pièce de Marcel Moratal dit l'ordinaire. Sans pétiller d'optimisme, elle dit aussi, à la manière de Desproges - un autre auteur amer - " Il y a toujours la vie à aimer ". Chantal Spirli . Le Dauphiné Libéré.